Bruno Larebière, Bertrand Garé, Eric Letty
Une Société Secrête dans l'ombre de Mitterrand ?
(Hebdo Minute, pages 3-5, 19 October 1993)

The following article appeared in the French Press in 1993 concerning Roger René Dagobert and the Roger-Patrice Pelat – Pierre Plantard case. Alas, it only gave the 1967 “Les Dossiers Secrets” mythology of the Priory of Sion – and not the new 1989-1993 mythology. But at least the article below gives Plantard's rejection of the Jesus Bloodline – “No, I am not descended from Jesus Christ” – and describes him as “un bon catholique” (a good Catholic).



Une société secrète dans l'ombre de Mitterrand?

Roger-Patrice Pelat fut-il, jusqu'aux semaine précédant sa mort, le grand maître d'un mystérieux ordre secret, le Prieuré de Sion ? Telle est la question que se pose, depuis une quinzaine de jours, le juge Thierry Jean-Pierre, toujours en quête d'éclaircissements sur la face cachée de l'homme d'affaires ami de François Mitterrand.


Le 28 septembre dernier, un homme se présente au bureau de Thierry Jean-Pierre au palais de justice du Mans. Dans sa sacoche, une lettre qu'il dépose au secrétariat du juge. Etablie à Paris le 8 mars 1989, au lendemain du décès de Roger Patrice Pelat, elle porte un cachet: “Prieuré de Sion, secrétariat général”. Le courrier annonce aux “Fr...” (frères) “le décès de notre ancien Grand Maître Roger-Patrice Pelat, démissionnaire de l'Ordre depuis le 6 février 1989”, et demande “à tous les initiés de l'Ordre de bien vouloir observer une minute de silence à la mémoire de celui qui fut toujours un homme de l'ombre, parfaitement honnête et juste, tombe sous le coup de certains “initiés” americains”.

Très claire est l'allusion à l'affaire Pechiney, dans laquelle l'homme d'affaires a été inculpé, le 20 février précédent, de délit d'initié. La révélation du scandale par la SEC, l'équivalent américain de la Commission des opérations de Bourse, cacherait elle un sombre règlement de comptes entre francs-maçons ou adeptes d'un ordre occulte? La question se pose avec d'autant plus d'acuité que le courrier se conclut par un appel à l'exclusion des membres américains de l'ordre, qui “ne feront plus intégration dans le Prieuré qui restera exclusivement européen”.

L'homme qui apporte cette pièce au juge d'instruction s'appelle ... Dagobert. Roger Dagobert. Ce que l'on peut de prime abord prendre pour un gag n'en est pas un. Roger Dagobert, architecte en retraite, est le digne descendant du général Dagobert, héros de l'armée révolutionnaire. Très soucieux du souvenir de son aïeul, dont le nom figure sur l'Arc de Triomphe et sur une colonne au Panthéon, Roger Dagobert a d'ailleurs fondé le cercle Général-Dagobert.

Avant Pelat, Godefroy de Bouillon...

Le culte de l'histoire ne fait pas pour autant de lui un réactionnaire. Issu d'une famille de gauche, fils de francmaçon, celui qui vient apporter sa contribution à l'enquete déjà copieuse du juge Jean-Pierre est en effet membre... du Parti socialiste (carte n° 246 274) au sein de la fédération de Loire-Atlantique. Et qui plus est, fait remarquable par les temps qui courent, il est à jour de cotisations! Il est également le responsable des clubs rocardiens de Nantes, et se plaît à raconter comment, lorsque Jean-Marie Le Pen compara voici quelques années Raymond Barre au roi Dagobert, au motif que l'ancien meilleur économiste de France aurait eu “les idées a l'envers”, comme l'autre sa culotte, il porta plainte contre le président du Front national, au nom de l'honneur de la famille Dagobert!

Mais revenons à Pelat ... et à Dagobert, car la descendance du roi de la comptine enfantine se trouve au centre de ce surprenant rebondissement de l' “affaire Pelat”, qui cumule politique, affairisme et ... ésotérisme.

Le Prieuré de Sion est, juridiquement, une association loi de 1901, déposée en prefecture d'Annemasse (Haute-Savoie) le 25 juin 1956, déclaration d'existence parue au “Journal officiel” du 20 juillet de la même année. Son but avoue: “étude et entraide des membres”. Un peu court pour se faire une idée. Ce n'est pas la lecture du bulletin interne du Prieuré, qui reparaît depuis le début des années quatre-vingt sous le nom de “Vaincre”, qui peut permettre de cerner la question: celui-ci est “interdit de diffusion” hors de l'organisation.

Historiquement, le Prieuré remonterait en réalité ... à 1099, date á laquelle Godefroy de Bouillon l'aurait fondé à Jérusalem. Parmi ses grande maîtres au cours des siècles apparaissent les noms de Nicolas Flamel, Léonard de Vinci, Isaac Newton ou, plus récomment Charles Nodier, Victor Hugo, Claude Debussy et Jean Cocteau.

Les mysteres du Prieure de Sion

Les thèses soutenues par cet ordre, dont les effectifs, les rites et, bien sûr, l'identité des membres sont tenns secrets, sont pour le moins surprenantes. Quatre axes principaux s'en dégagent:

1.Sigebert, fils de Dagobert II, le dernier roi mérovingien, ne serait pas mort dans sa tendre enfance, mails aurait grandi et engendré une descendance, à laquelle reviendrait de droit le trône de France.

2. Les rois mérovingiens, dont le bon roi Dagobert fut un des plus fameux, descendraient d'une tribu ... d'Israël.

3. Le Prieuré détiendrait le secret du trésor des Mérovingiens, enfoui à Rennes-le-Château, dans aude, base de repli de l'empire wisigoth après son expulsion de Carcassonne. C'est d'ailleurs une partie de ce fabuleux trésor que l'abbé Saunière aurait découvert à la fin du siècle dernier, ainsi que les archives secrètes des des Mérovingiens, donnant naissance à une abondante littérature sur le sujet.

4. L'actuel prétendant mérovingien au trône de France ne serait autre que Pierre Plantard de Saint-Clair, le “recréateur” du Prieuré de Sion en 1956.

“Pelat a été beaucoup aidé”

Le problème est que toutes ces thèse ne trouvent que peu d'écho auprès des historiens “officiels”. Aucun de ceux que nous avons interrogés, spécialistes, tantôt des Mérovingiens, tantôt des Wisigoths, ne disposent d'éléments concrets venant les étayer. Un livre est même annonce en librairie pour le mois prochain, mettant un point final aux théories fumeuses de Prieuré (“La table d'Isis ou le secret de la lumière”, de Jean-Luc Chaumeil, éditions Trédaniel, à paraître courant novembre).

Mais Pelat dans tout ça? Au numero de téléphone parisien de Pierre Plantard de Saint-Clair, la personne qui répond, la voix âgée, affirme ne pas être Pierre Plantard, explique que celui-ci est actuellement à Barcelone …mais refuse de révéler son identité. Interrogé sur l'authenticité de la lettre en possession de Thierry Jena-Pierre, notre interlocuteur confirme pourtant qu'elle émane bien de l'organisation. Un dialogue étonnant s'ensuit:

“Comment Roger-Patrice Pelat est il devenu grand maître du Prieuré?
-Vous vous doutez bien qu'on ne devient pas grand maître comme cela…
-Depuis quand y appartenait-il?
-Quand il est revenu de captivité, il a beaucoup travaillé pour la question du Prieuré…
-Vous voulez dire quand il était prisonnier en Allemagne avec François Mitterrand?
-Oui. Mais il n'y avait pas que Mitterrand. Il y avait beaucoup de monde…
-Gayrand par exemple? (2)
-Oui. Mais pas seulement…Pelat a été beaucoup aidé…
-Que voulez-vous dire?
-Il a eu des appuis pour pouvoir arriver… Des appuis américains…
-Qui est aujourd'hui le grand maître?
-Autrefois, il était divulgué.Aujourd'hui,c'est secret.Au revoir monsieur.”


Un entretien fort bref, mais en réel progrés par rapport à la réponse qu'avait faite Pierre Plantard à un historien de Perpignan qui, surpris, lui avait écrit pour lui demander si Roger-Patrice Pelat avait bel et bien été la grand maître du Prieure.Fort aimable au demeurant, mais encore plus mystérieux, Plantard s'etait alors cantonné dans un de ces “ni-oui ni-non” qui font le charme ténébreux des sociétes secrètes.

De quelque biais qu'on tente d'aborder l'étude du Prieuré de Sion, Pierre Plantard de Saint-Clair se révèle en tout cas incontournable. Age aujourd'hui 73 ans, Pierre Plantard a commencé à faire parler de lui durant l'Occupation. C'est 1942 qu'il crée un journal “Vaincre pour une jeune chevalerie”, qui comptera six numéros et apparaîtra comme l'émanation d'un “l'ordre de chevalerie”, Alpha Galates, dont le rite est nettement inspiré de la loge des Philadelphes…dont le général Dagobert fut grand maître.

Dès cette époque, un rapport des Renseignements généraux fait état de l'activisme de jeune Plantard, et plutôt à son d´savantage. “Monsieur Plantard, explique la note, affirme qu'Alpha Galates comporte 6700 membres. Nous n'en avons trouvé que quatre ou cinq.” Et de railler le “peu de sérieux de l'association”, décrivant son responsable comme “un personage qui rêve de sauver la France” mais sommes en 1942 et, pour Plantard, le salut de la France est pour l'heure entre les mais du maréchal Pétain…

Son adhesion à la Révolution nationale est d'ailleurs sans faille, comme en témoigne un article paru dans le premier numéro de son journal: “Pour replacer notre patrie à son rang (ou service de sa “véritable mission”), il faut extirper de son âme les microbes régnants, les rancoeurs haineuses, les faux dogmes (tels que la laïcité, le sans-Dieu) et les principes de l'ancienne démocratic judéo-maçonnique.” (21 septembre 1942).

Au service du Maréchal

La suite de sa carrière apparaît bien désolante pour le dernier des Mérovingiens (l'avant-dernier, pardon, puisque Pierre Plantard a engendré, en 1970, un petit Thomas, qui pourrait être l'actuel grand maître du Prieuré). On le retrouve, en vrac en dans le désordre, représentant en réfrigérateurs et en téléviseurs, habitant une chambre de bonne au dernier étage d'un immeuble cossu de l'avenue Victor-Hugo (les logis est étroit, mais l'adresse est prestigieuse), sacristain à Saint-Louis-d'Antin (la paroisse de Mgr Ducaud-Bourget, dont Pierre Plantard affirma un beau jour qu'il appartint au Prieuré), journaliste à “Ciné Revue” (mais sans carte presse), dessinateur dans une firme près d'Annemasse, directeur du journal “Circuit” aux parutions épisodiques (et sous-titré: “Bulletin d'information et de défense des droits et la liberté des foyers HLM de Sous-Cassan”!). et, les sauveurs, cofondateur des Comités de salut public préparant le retour de général De Gaulle au pouvoir en 1958.


Roger-René Dagobert Caption

Cela ne s'invente pas : c'est un nommé Dagobert, socialiste de surcroit, qui a «balancê» Plantard et les mystifications mérovingiennes du Prieuré de Sion.


Le parcours initiatique de Mitterrand.

Le candidat Mitterrand à Rennes-le-Château, le 3 Mars 1981. Son gout pour l'histoire secrête suffit-il à expliquer celle bien étrange excursion dans ce haut lieu des mystères mêrovingiens ?

C'est du moins ce que Plantard affirme, étayant ses dires par la production d'une lettre que le chef de la France libre avait adressée… à l'ensemble de Français !

Parmi tout cela, en tout cas, aucune sympathie socialiste, ni même socialiste, ne semble percer. Les activites du Prieuré, si elles existens, demeurent confidentielles. Jusqu'en 1981….Car cette année là, décrite par Jack Lang comme le passage “de la nuit à là lumière”, c'est à Blois, la ville dont justement le ministre de la Culture enlèvera quelques années plus tard la mairie, que le Prieuré tient son convent le 17 janvier. Pierre Plantard n'avait-il pas eu le temps de s'y préparer, lui qui - intuitif, informé? - prévoyait en 1979 la survenance proche de “changement d'une extrême gravité qui préparemient la voie à une monarchie populaire dirigée par un Mérovongien”? Le Prieuré ajoutait-il “Présiderait dans l'ombre (…) à ces événements, non dans un but matérialiste, mais pour réinstaurer le “vraies valeurs”, c'est-à-dire les valeurs spirituelles, préchrétiennes”

“Vaincre” ne cachera d'ailleurs pas sa satisfaction lorsque François Mitterrand se rendra, le 3 mars 1981, à…Rennes-le-Château, là même où l'abbé Saunière aurait trouve les parchemins établissant la filiation mérovingienne…Un étrange voyage en vérité, accompli en pleine période électorale, au lendemain de l'annonce Valéry Giscard d'Estaing, président de la République en exercice, da sa candidature à sa propre succession.

Et c'est un fait qu'à comparer l'histoire du Prieuré et l'itinéraire de François Mitterrand, on peut établir comme une sorte de parcours initiatique, de son village natal, Jarnac, qui aurait abrité l'une des abbayes de l'ordre séculaire, en passant par la Nièvre, dont Plantard est originaire, jusqu'à la pyramide du Louvre, lourde en soi de symboles (voir notre encadré)… Et chacun sait, depuis la Cagoule, que François Mitterrand n'est pas insensible au charme des organisations occultes. Chacun sait également que l'étude de la tradition hébraïque, et des origines judaïques de la civilisation chrétienne, habitent sa réflexion.

Dans le dossier du juge Jean-Pierre

Autant de “signes”, que Pierre Plantard voudrait accréditer comme preuves de l'influence de l'ordre sur l'Etat français. Avec, jusqu'en 1989, un “lien” essentiel entre l'organisation et le pouvoir: Roger-Patrice Pelat.

Hélas, la divulgation du poste de grand maître de Pelat est intervenu trop tard pour que celui-ci puisse confirmer ou démentir. Il en avait déjà été ainsi lorsque, en 1966, avait été deposes à la Bibliothèque nationale les “dossiers Lobineau” qui reliaient de façon apparemment sérieuse la Plantard à l'organisation crée par Godefroy de Bouillon. La chaîne, débutée au Moyen Age, se concluait par la grande maîtrise de Jean Cocteau, lequel était malheureusement décédé deux ans plus tôt. Interrogé quelques années après par un historien désireux d'éclaircir le mystère du Prieuré sur l'engagement occultiste de son ami, Jean Marais répondit...d'un grand éclat de rire!

Il n'en demeure pas moins que si supercherie il y a, elle vient de prendre, avec l'entrée du document du Prieure du Sion dans le dossier Jean-Pierre, un tour auquel les instigateurs de cette plaisanterie ne s'attendaient sans doute pas. De son domicile de Colombes, dans la banlieue parisienne, Pierre Plantard “de Saint-Clair” doit savourer son triomphe. A défaut d'avoir pu restaurer les Mérovingiens sur le trône de France, il aura joué un bon tour à la République. Sauf que le juge Jean-Pierre, qui a autre chose à faire que de perdre son temps avec des facéties de collégien, pourrait bien être amené dans les prochains jours à lui réclamer quelques explications. Sur commission rogatoire, et au nom de la République!

Bruno Larebière,
Avec Bertrand Garé
et Eric Letty


Le Prieuré de Sion et se grands maîtres

Pierre Plantard et ses mérovingiens ancêtres n'ont pas été seuls dans leur longue traversée du dé-sert. Pour soutenir la cause de la vraie légitimite, ils disposent en effet depuis le XIIe siècle d'une redoutable organisation secrète, le Prieuré de Sion.

Comme les morts ne sont plus là pour démentir et que le secret dispense de fournir la moindre preuve, Pierre Plantard et ses amis ont élabore la théorie suivante. C'est Godefroy de Bouillon, descendant comme par hasard d'un duc de Razés, Sigebert VII dit (déjà) Plantard, qui aurait fondé le Prieuré de Sion. Son successeur comme grand maître aurait été Hugues de Payen, fondateur par ailleurs de l'ordre du Temple. Lequel n'aurait été, en l'occurrence, que le bras armé du Prieuré de Sion !

Après la chute des templiers, la Prieuré de Sion ne s'en serait pas moins perpétué jusqu'à nous, avec ses terribles secrets. Curieusement, dans la liste des grands maîtres de l'ordre, on trouve à partir de la Renaissance surtout des artistes, des écrivains, des musiciens et même des savants. Pour un connétable de Bourbon, combien de Léonard de Vinci, de Newton (Isaac, pas Helmut!), de Victor Hugo, de Claude Debussy ou de Jean Cocteau! On s'étonne beaucoup que Pierre Plantand n'ait pas songé à Salvador Dali. Il n'aurait pas déparé te tableau !

Quant à Plantard lui-même, il fut également grand maître à deux reprises (on n'est jamais si bien servi que par soi-même). La dernière, c'était en 1989. Il succédait à... Roger-Patrice Pelat. L'heure n'était sans doute plus aux poètes!


UN MEROVINGIEN SUR LE TRÔNE DE FRANCE ?

Pierre Plantard : a défaut de mentor sur le trône, le dernier Mérovingien – a joué un bon tour à la République!

Pierre Plantard (qui se dit “de Saint-Clair”) est formel : “Non, je ne descends pas de Jésus-Christ.” Au moins a-t-il eu la modestie de dementir les fantastiques allégations de trois “historiens” anglosaxons – Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln – qui, depuis une dizaine d'années, exploitent avec une belle imagination les mystères de Rennes-le-Château.

En résumé, pour les auteurs de “L'Énigme sacrée” et du “Message”, les rois wisigoths descendraient en droite ligne du Sauveur qui, sauvé in extremis du supplice de la croix, aurait fait souche dans le Rates... Mais Pierre Plantard, qui est un bon catholique et un monsieur sérieux, dément cette thèse.

En revanche, il prétend bel et bien au trône de France. N'est-il pas en effet l'héritier légitime des rois mérovingiens !

La thèse est la suivante. Le dernier de nos bons rois faineants (ou “faits néant”, comme aiment à le préciser les amis de Plantard), Dagobert II est mort assassiné le 23 décembre 679 dans les Ardennes, laissant la place aux “usurpateurs” carolingiens. Mais, et c'en là où commence le roman de Rennes-le-Château, son fils Sigebert aurait [ ....... ] et trouvé refuge chez son grand-père maternel, le conte wisigoth Bera II. A Rhedae. c'est-a-dire Rennes-le-Chateau... Il y aurait fait souche en épousant la fille d'un autre Wisigoth, le roi Wamba.

Surnommé le “rejeton ardent”, autrement dit le “plant ard”, il aurais ainsi donné naissance à la dynastie des Plantard (on aime décidément les calembours chez les ultra-léginmistes !) Dynastie qui, malgré les vicissitues de l'histoire et via la famille de Saint-Clair, se serait perpétuée jusqu'a Pierre Plantard “de Saint-Clair”.

Le duc d'Anjou et le comte de Paris peuvent enterrer la hache de guerre. Le vrai chef de la Maison de France, c'est Plantard !



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